EPIGN : structure et présentation

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L’Escadron Parachutiste d’Intervention de la Gendarmerie Nationale compte actuellement 139 hommes, tous, bien sûr, brevetés parachutistes. L’EPIGN dispose d’un matériel très spécialisé pour répondre à tous types de mission…

L’effectif est sélectionné parmi des volontaires issus de toutes les unités de la gendarmerie. (en savoir plus)

MISSIONS :

Parachutistes émérites, spécialisés dans tous les types de combat, ils assurent une double mission.

La première est la « protection-sécurisation » en France comme à l’étranger.

La deuxième mission de l’EPIGN est assurée par le Groupe Observation-Renseignement (GOR) au profit des sections de recherches et des brigades de recherches départementales. L’EPIGN apporte aussi son concours au Groupe d’intervention de la Gendarmerie Nationale (GIGN) lors d’opération d’envergure.
Il travaille également au recueil des preuves par observations et filatures et participe, aux côtés des gendarmes mobiles, au maintien de l’ordre des manifestations de très grande envergure.
En outre, hors du territoire national, il constitue un renfort de poids dans la protection des représentations diplomatiques françaises.

Enfin, il peut assurer la protection de hautes personnalités, notamment militaires, et, à ce titre, constitue un fort soutien du Groupe de sécurité et de soutien de la présidence de la république (GSPR).
Les personnels de l’EPIGN se sont illustrés au Moyen-Orient, en Afrique, en Amérique du Sud. Dans 30 pays au total, l’EPIGN est intervenu à chaque fois que la défense et la protection des intérêts et des ressortissants français étaient menacés.

Que ce soit pour les missions d’observation-recherche ou de sécurité-protection, le temps d’alerte est toujours très court, et les éléments en alerte doivent réagir en conséquence.

Ainsi, comme nous le confirmera l’officier en second de l’EPIGN : « Cela va et doit aller très vite. Lors des évènements au Zaïre en 1996, en moins de 24 heures un groupe de 10 hommes embarquait dans un avion d’Air France et était en place à l’ambassade de France à Kinshasa. Nous pouvons constituer des petites équipes de 10 à 15 hommes, fonctionnant de façon autonome, qui peuvent être mises en place dans un temps minime ; cela est rendu possible grâce au système d’alerte, à la proximité des gendarmes et aux différents lots d’alerte toujours prêts. »

Depuis sa création, l’EPIGN a vu ses missions considérablement évoluer, passant des opérations au sein de la 11e division parachutiste, puis durant des années l’appui et le soutien au profit du GIGN et du GSPR, à maintenant des missions propres au sein du GSIGN (Groupement de Sécurité et d’Intervention de la Gendarmerie Nationale).

C’est-à-dire non plus au profit d’autres formations, mais en tant qu’unité constituée pour assurer la protection à l’étranger dans des pays à risque lors d’intervention ou encore pour la recherche et l’acquisition du renseignement.

Ce grand changement s’est opéré à partir de la fin des années quatre-vingt pour se concrétiser en 1991 avec la création du groupe d’observation et recherche. Cette évolution n’a en rien évincé les missions de protection à l’étranger.
Actuellement, l’EPIGN « tourne à plein régime » parmi les unités phares de la gendarmerie. Rançon de son succès et de sa compétence, il n’arrive d’ailleurs plus à fournir en effectifs toutes les missions !