GIGN : Mission type contre un forcené

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Mise en action du groupe d’alerte. En fonction de la distance, une équipe avancée peut être héliportée pour une reconnaissance.

Pendant ce temps, les éléments d’inter­vention se rendent sur les lieux à l’ai­de de leurs véhicules rapides, avec tout l’équipement. S’il faut traverser la France, le groupe d’intervention peut être transporté en avion au départ de Villacoublay…

Sur place, la première phase consiste en une approche et une observation (armée) menées par les éléments de pointe. Durant la deuxième phase, si les négocia­tions n’aboutissent pas, l’assaut est ordon­né par un officier du GIGN ou par le chef du groupe.

En fonction des lieux, un explosif peut être fixé sur une ouverture, l’explosion commandant l’irruption dans le bâtiment. Suivant les cas – forcené, flagrant délit. braquage, etc. -, le mode d’action est dif­férent. Par exemple, sans otage, le forcené peut être capturé par gazage.

Le déroulement des opérations des gen­darmes du GIGN s’établit ainsi : d’abord des négociations ; si elles n’aboutissent pas vient la maîtrise à mains nues ; mais si le forcené tente de tuer une personne tan: otage que gendarme, le tir de neutralisation à l’épaule est décidé ; et enfin, cas extrême le tir à tuer est ordonné.

Cet assaut s’effectue toujours avec un OPJ (officier de police judiciaire), qui est là pour observer la régularité des procédures (ouverture du feu, témoignages, arme du forcené, éléments de preuve).