Vingt nouveaux brevetés, dont les deux fils d’anciens, au GIGN

2278

Le GIGN compte vingt nouveaux membres. Ce jeudi 5 décembre, ils ont reçu leur brevet opérationnel, signe de leur intégration au groupe d’intervention mythique de la Gendarmerie.

Dernier préalable avant cet instant tant attendu par les gendarmes, le tir de confiance. Effectué avec un revolver Manhurin MR 73 remis à chaque nouvel entrant, c’est l’ultime étape du parcours de formation des stagiaires.

https://twitter.com/PLP178151/status/1202616057191636997

Au GIGN de père en fils

Pour cette sélection, ils étaient au départ 200 candidats. Cinquante-cinq d’entre eux ont été ensuite reçus au stage probatoire de deux mois (dit « pré-stage »). Particularité de cette promotion : deux brevetés sont les enfants d’anciens membres. Certes, ce n’est toutefois pas la première fois qu’un père transmet à son fils le flambeau du groupe. Mais il s’agit cette fois des fils de deux anciennes figures. Et contrairement à au moins un cas précédent, tous sont issus des opérations.

Les vingt brevetés vont désormais rejoindre leurs nouvelles affectations. Huit d’entre eux partent pour la force d’intervention. Six rejoignent la force sécurité et protection. Quatre sont affectés à la force observation recherche. Un gendarme rejoint la cellule des moyens spéciaux. Enfin, le dernier breveté est affecté au groupe de sécurité de la présidence de la République. Le GIGN, fondé en 1974, compte désormais 380 gendarmes dont 20 femmes.